Le dossier de concertation cité en objet appelle de notre part les remarques suivantes :
Sur la forme
Sur le fond Récemment le président de la fédération des promoteurs immobiliers déclarait que beaucoup de "maires bâtisseurs" n'ont pas été réélus. A contrario, en parcourant le projet de modification numéro du PLU de LA RICHE, nous découvrons la ville "intense" (page18/82 du rapport de présentation numérique.) entre Tours et le périphérique. L'astuce consiste à créer de nouveaux zonages (UAa, UAz et 1AUz) pour pouvoir sur-densifier au-delà du raisonnable. L'objectif affiché est de construire un maximum à proximité de la future ligne de tram. Il en résulte un projet qui, libérant les règles d'urbanisme, semble fait "sur mesure" pour les promoteurs. Ce ne sont pas moins 23,8 hectares qui vont être livrés à une imperméabilisation effrénée. Dans ces nouvelles zones, la construction en impasse est autorisée, certes, pour favoriser les modes de déplacements doux, mais comment l'air va t'il circuler ? Quand on découvre (p27/82) qu'il n'y a plus de contrainte sur les hauteurs relatives (p44/82) ni de règle des hauteurs de retours de construction sur les rues adjacentes (p45/82), il faut bien admettre que cela risque de faire beaucoup de béton. Mais ce n'est pas tout ! Alors que les promeneurs du jardin Botanique se sentent "écrasés" et observés des appartements récemment construits à LA RICHE, la modification prévoit de passer d'une hauteur maximale de 6 à 8 niveaux (p44/82). Tout ça pour diminuer l'emprise au sol de 10% comme l'indique le paragraphe ci-dessous.
Afin de compenser l’augmentation ponctuelle des hauteurs et de maintenir davantage d’espaces non bâtis, non imperméabilisés, l’emprise au sol maximale est réduite de 80% à 70% sur les secteurs UAa et UAz. A titre de comparaison, l'emprise au sol autorisée dans le centre de Tours depuis des décennies est de 50 %. Les tourangeaux n'ont pourtant pas l'impression de vivre à la campagne… Evidemment il n'existe pratiquement pas d'obligation de végétalisation (p52/82). Mais comment vont pousser les arbres ? Même pas sur les parkings en zone UAa et UAz (p53/82). Comment l'Agence d'd'Urbanisme de l'Agglomération de Tours a-t-elle pu écrire un tel projet au moment où elle prône la végétalisation des villes et des espaces de respirations pour les adapter au réchauffement climatique ? Le jardin botanique (situé sur TOURS) aura du mal à rafraichir la ville jusqu' la rue de la mairie, dont les particuliers sont sacrifiés (réduction de la zone Ub au profit de la zone UA). Alors que les métropoles cherchent à supprimer les îlots de chaleur, ce projet les favorise. Il ne reste plus qu'à espérer que LA RICHE bénéficie d'un microclimat. En espérant, que ces remarques permettront de préserver la qualité de vie des futurs habitants de LA RICHE, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations respectueuses. |