La vidéosurveillance dans la ville de Tours
Dans sa campagne électorale de 2008, le futur maire de Tours, estampillé socialiste, ne parlait pas d'installer la vidéosurveillance. Sans la moindre approbation démocratique, alors que certaines de ses promesses sont restées non tenues soi-disant par manque de financement, il a miraculeusement trouvé l'argent pour acheter, installer et entretenir des dizaines de caméras, sous la surveillance 24 heures sur 24 de dix employés municipaux. Quelle grosse dépense itérative pour de bien maigres résultats !
Nous ne sommes pas systématiquement opposés à la présence de caméras de surveillance, leur emploi peut être justifié en certains lieux très sensible, ou de façon provisoire en d'autres lieux. Mais là, il s'agit de poses massives, permanentes et définitives, pour balayer de larges espaces, jusqu'aux jardins. Avec la volonté d'étendre sans cesse le dispositif. Le matériel est sophistiqué (zoom etc.), dirigé d'un centre de surveillance situé à la mairie, menant, aujourd'hui ou demain, à tous les débordements. Big Brother s'installe. Il sera possible de suivre les cheminement d'une personne à travers la ville. L'Aquavit s'oppose à cette dérive de plus en plus accentuée.
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