Témoignage d'une correspondante, en date du 17 mars 2013
Je voulais attirer votre attention sur une opération de déboisement et d'abattage d'une zone verte, une petite forêt de chênes, coincée entre la voie ferrée et la zone industrielle de Joué les Tours, rue de Chambray, les tronçonneuses sont en action et ce projet de maison de retraite est déjà finalisé. Toutefois ne peut on pas essayer de raisonner cette coupe sévère en préservant et en ne coupant pas tout. Ce déboisement semble être trop radical et rien ne devrait rester de cet espace de verdure, faune et flore vont encore une fois faire les frais de nos besoins d'espace vert. Dans un article de la NR, la direction de la maison de retraite se vantait d'avoir quelques centenaires parmi ses pensionnaires, ma petite zone verte et boisée n'aura pas le temps de nous les faire grandir ces beaux centenaires chenus et feuillus sous lesquels nos papis et mamies auraient pu profiter d'un ombrage apaisant. |
Lettre (non publiée) envoyée à La Nouvelle République du Centre-Ouest le 22 janvier 2012 par un de ses lecteurs
J’ai l’honneur de vous faire part de ma stupéfaction à la lecture de l’article paru dans la NR du vendredi 20 janvier 2012 : « Debrou : une nouvelle maison pour 2015 ». En effet, comme tout habitant lambda de Joué lès Tours – nord, j’ai appris à cette occasion que la municipalité avait décidé de transférer la maison de retraite Debrou du centre-ville vers un site de la rue de Chambray. Or, si j’ai bien compris la localisation, il s’agit d’un site boisé – l’un des rares à Joué lès Tours - enclavé entre la zone industrielle de la gare et la voir ferrée Tours-Chinon. Je ne sais pas si les futurs résidents apprécieront de compter les trains qui passent, ou de se promener dans la zone industrielle. Mais ce qui me paraît indéfendable, c’est de détruire un espace boisé pour cette nouvelle implantation, alors que Joué ne manque pas d’espaces non bâtis en dehors de ce bois ! J’avais assisté il y a peu d’années à une réunion sur la révision du plan local d’urbanisme. S’agissant de ce secteur, on nous avait rassuré sur l’absence d’intention d’implanter de nouvelles structures industrielles dans l’emprise du Fournil du Val de Loire. Mais les représentants de la Ville n’avait nullement évoqué leur intention de transférer la maison de retraite Debrou dans cette zone. Les limites de la démocratie participative sont vite atteintes… Il paraît nécessaire en tout cas d’inviter le Maire de Joué à préserver ce bois, un poumon vert pour notre quartier, car les derniers espaces verts de notre commune doivent être sanctuarisés. Il s’agit au demeurant d’un élément de la trame verte en Indre et Loire. Je sais que les oiseaux, les écureuils et les hérissons ne votent pas et sont donc comptés pour quantité négligeable ; mais la qualité de la vie à Joué, pour les femmes et les hommes qui y habitent, commande de respecter les quelques espaces verts qui y restent. Si la maison de retraite Debrou ne peut pas être rénovée sur place (ce qu’il faut d’abord démontrer), la recherche d’un emplacement mieux approprié, et qui n’entraîne pas la disparition d’un espace naturel boisé, apparaît nécessaire. Cinquante hectares par ci, deux ou trois hectares par là, les espaces agricoles et boisés diminuent progressivement, à Joué lès Tours, au fil des opérations d’urbanisme. La mairie n’est pas la seule responsable, elle agit ainsi car elle compte sur l’indifférence des habitants aux questions environnementales. Sans doute faudrait-il que les jocondiens, au-delà des préoccupations de la vie quotidienne, s’intéressent un peu plus à leur environnement et au cadre de vie, pour ne pas laisser la ville se bétonner et s’enlaidir toujours plus…. |