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![]() | Plus tard, en 2011 (à droite), il est prévu par la rue St Vincent de Paul, en rouge (espace réservé). Aucun autre tracé n'a été validé par une enquête publique. |
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Considérant que, pour demander la suspension de l'exécution de la décision qu'elle conteste, l'association requérante soulève des moyens tirés de ce que le tracé retenu par la ligne 2 du TCSP de l'agglomération tourangelle (BHNS) diffère totalement de celui inscrit dans le plan de déplacement urbain de 2003 qui contournait l'espace boisé protégé, de ce que ce tracé n'est pas inscrit dans le plan local d'urbanisme de la commune de Tours et de ce que le défrichement concerne un corridor biologique exclusif à l'intérieur d'une vaste parcelle d'espace boisé protégé de plus de dix-neuf hectares ; qu'aucun de ces moyens n'est propre à créer, en l'état de l'instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la décision préfectorale contestée ; que, par suite, sans qu'il soit besoin de se prononcer sur l'existence d'une situation d'urgence qui, au demeurant, n'est établie par aucune pièce du dossier, il y a lieu de faire application des dispositions précitées de l'article L.522-3 du code de justice administrative et de rejeter la requête. |
... ; qu'aucun de ces moyens n'est propre à créer, en l'état de l'instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la décision préfectorale contestée ; que par suite, sans qu'il soit besoin de se prononcer sur l'existence d'une condition d'urgence, il y a lieu de faire application des dispositions précitées de l'article L.522-3 de justice administrative et de rejeter la requête ; |
Avenue de Bordeaux : pourquoi ça coince ? s’interrogeait opportunément Christophe Gendry dans la Nouvelle République de ce lundi 17 juin 2013 au regard des perturbations résultant des travaux d’aménagement de la seconde ligne TCSP dite « Tempo » au sud de Tours (sous forme de Bus à Haut Niveau de Service).
Depuis des mois l’association AQUAVIT dénonce les conséquences environnementales et logistiques résultant du tracé retenu pour l’aménagement du tronçon sud de cette ligne afin d’assurer la desserte du pôle universitaire de Grandmont et du CHRU Trousseau. Ce choix débouchant à terme sur la destruction du Parc de Grandmont qui bénéficie pourtant de multiples protections juridiques, délibérément contournées par le SITCAT. Ce tracé, préféré à ceux inscrits dans les documents d’urbanisme, prépare le lancement de projets immobiliers dévastateurs pour les quelques dizaines d’hectares de boisement encore intacts. Quant aux embouteillages ils proviennent de la réduction de la circulation de deux à une voie dans chaque sens sur l’avenue de Bordeaux (au niveau du Bois Lopin), axe majeur de l’agglomération sur la RN 10 supportant habituellement un trafic d’environ 35000 véhicules par jour. Pas surprenant que les automobilistes excédés cherchent à contourner ce verrou par tous les moyens. Au grand dam et à la colère du maire de Joué lès Tours, Philippe Lebreton, pourtant lui-même responsable de la situation en tant que membre du SITCAT. Les implications sur le bassin d’emploi et l’aire de chalandise de Chambray s’avèrent redoutables. Et il ne faut pas compter sur un minable parking-relais de 200 places (la Sagerie) ou sur la révision de documents d’urbanisme inopérants (SCOT, PLU, PDU) pour améliorer la situation. Des milliers d’automobilistes supplémentaires devront se déverser demain sur l’A 10 pour échapper aux embouteillages, aggravant ainsi la pollution atmosphérique dans la traversée de Tours. L’élargissement programmé de l’A 10 à 2x3 voies au sud de St Avertin anticipe cette aberration. Lors du lancement des travaux début avril 2013 l’AQUAVIT a multiplié les actions afin d’alerter les citoyens et d’obtenir la suspension d’un chantier lancé au mépris des réglementations environnementales et des documents d’urbanisme. Le PDU de l’agglomération tourangelle (2003) et le PLU de Tours (2011) avaient en effet retenu un tracé respectueux de l’espace boisé protégé. Seuls quelques dizaines de citoyens se sont mobilisés alors que nos arguments étaient largement médiatisés. Un recours gracieux a été déposé auprès de Mr le Préfet… qui n’a même pas daigné répondre à une initiative provenant pourtant d’une association environnementale agréée par l’Etat. Deux recours en référé portés avec l’association étudiante APNE demandant la suspension des travaux auprès du T.A. d’Orléans ont été rejetés, sans procédure contradictoire orale ou écrite. Sur le terrain l’AQUAVIT a fait constater par huissier ce qu’elle considère comme un acte de délinquance environnementale : une opération de déboisement-défrichement de part et d’autre de la rue Bonamy, au coeur d’une parcelle de bois classée. Que pouvait-on faire de plus ? |