Post-scriptum de 2020 : l'erreur enfin expliquée !
Nous avons pris connaissance de cette carte extraite de la base de données Carthage. Le tracé du ruisseau de l'archevêché y traverse la digue sur la flêche rouge A à propos de laquelle nous nous étions interrogé ci-dessus, ne comprenant pas pourquoi elle pointait sur l'endroit qui serait le plus fragile. Cette fragilité s'expliquerait donc par la présence de ce ruisseau enterré. Or, pour ce tracé, cette carte est fausse, car le ruisseau traverse la digue beaucoup plus au sud, comme le montre ce plan avec le tracé Carthage en bleu clair et le tracé réel en bleu foncé : Les points verts A, B, C sont les endroits précis où il est sûr que passe le cours d'eau. Photo du point C, avec la présence d'un siphon : Ainsi la carte Carthage :
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La concertation se cristallise autour de la modélisation scientifique des points de rupture des digues, de la délimitation spatiale du nouvel aléa et de l’affinage de la bande d’inconstructibilité. Pourtant, la démarche de révision du PPRI du Val de Tours n’est pas un nouveau cadre de solidarité entre État et communes. Aujourd’hui, les modèles de prise en compte de l’aléa de rupture de digue ne sont pas stabilisés. Les gestionnaires des risques s’accordent à penser que le cadre du débat ne peut pas exister tant que les critères et les résultats sont en construction.
« C’est la première étude de danger, donc on est encore un peu dans de la recherche (…) L’équipe de la DREAL en charge de l’étude de danger est en train de mettre au point un modèle de rupture de digue ». |
Les contradictions de l'étude en deux schémas A gauche (cases noires) la digue est très dangereuse, même sans batardeaux à 50 m, ci-dessous elle tient jusqu'à presque 52 m |