L’association environnementale agréée AQUAVIT (Association pour la qualité de la vie dans l’agglomération tourangelle) a toujours fait de la protection des patrimoines urbains bâtis et arborés l’une de ses priorités. Elle suit donc avec beaucoup de vigilance la longue procédure préalable au réaménagement du haut de la Rue Nationale de la ville de Tours. Celui-ci était un des vingt grands projets inscrits dans le Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du PLU en 2010. Une première modification partielle du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) en 2011-2012 cherchait à lancer rapidement le chantier. Elle fut suivie par la révision extension du PSMV fin 2013. L’enquête publique en cours, préalable à la Déclaration d’Utilité Publique et parcellaire, demandée lors de dernière réunion du conseil municipal sortant, permettrait d’engager les travaux sans délai sur les bases du projet actuel.
L’AQUAVIT rappelle qu’elle souscrit pleinement à la nécessité d’une restructuration de la partie Nord de la rue Nationale. Mais, comme une majorité de Tourangeaux, elle déplore et dénonce les choix architecturaux retenus qui conduiraient à une véritable remise en cause du concept de patrimoine et de sa sauvegarde. Notre association regrette que ce projet soit imposé par la mairie de Tours au mépris des critiques formulées dans les dépositions citoyennes et associatives lors des consultations précédentes. Un examen approfondi des pièces du dossier d’enquête publique et de la maquette d’illustration ne manquent pas d’inquiéter. L’AQUAVIT s’oppose fondamentalement au projet concocté par la précédente équipe municipal et repris en l’état par la nouvelle, qui se propose même d’en accélérer la réalisation.
- Rappel du contexte
Ce réaménagement du haut de la rue Nationale porte sur la composante la plus prestigieuse de l’axe emblématique de la ville de Tours (Tranchée – Rue Nationale – Grammont). La place Choiseul, le Pont de pierre, la place des Arts (devenue Anatole France) sont les éléments constitutifs de ce qui fut longtemps considéré comme « une des plus belles entrées de France » devant laquelle s’extasiait le célèbre Arthur Young à la veille de la Révolution. La place des Arts et son encadrement monumental continuellement embellis pendant plus de 150 ans n’ont pas survécu aux bombardements et à l’incendie de 1940.
Les projets de l’architecte Patout concernant cette entrée de Tours au début des années 50 ne manquait pas d’ambition avec la recherche d’une élégante symétrie et l’aménagement de la place Anatole France en squares généreusement végétalisés bornés par deux importantes constructions. Seule la Bibliothèque Municipale fut concrétisée ; son symétrique, prévu à l’origine pour accueillir un Palais des Congrès n’a jamais été construit. Squares non réalisés, symétrie peu respectée, place enlaidie par une priorité donnée aux infrastructures routières, création d’un parking souterrain au début des années 2000 avec ses accès et son édicule de sortie, installation d’un manège arts-déco... du fait de ces transformations improvisées, cette place a été fortement minéralisée et a perdu tout son prestige d’antan.
Le projet Patout reportait plus au sud l’entrée de la rue Nationale, au carrefour des rues du Commerce et Colbert, tandis que les immeubles encadrant la place Anatole France vers le sud, construits au début des années 50, respectaient globalement les équilibres architecturaux d’avant guerre. Entre la nouvelle entrée et la place Anatole France, les modestes aménagements avec terrasses ont mal vieilli. La nécessité d’une restructuration du lieu n’est donc pas un luxe.
- Un dossier fragile
Il nous semble que la présente enquête publique et le lourd dossier sur lequel elle s’appuie ajoutent encore à la confusion. Alors que le seul objectif est de permettre les expropriations au nom de l’utilité publique recherchée, était-il nécessaire de lancer une si lourde procédure ?
- L’utilité publique ?
Sans entrer ici dans un débat juridique qui est l’affaire de spécialistes, il est cependant permis de s’interroger d’entrée sur la qualification même de cette « consultation préalable à la déclaration d’utilité publique » (DUP).
Certes, l’aménageur retenu (la SET) est une structure publique, mais le promoteur Eiffage, un très grand groupe privé du BTP, de même que les deux chaînes hôtelières quatre et trois étoiles dont les noms circulent. L’église Saint Julien et son cadre foncier, le cœur de l’îlot Ouest avec le jardin François 1er, sont des espaces publics, de même que la place Anatole France. Les travaux envisagés dans ces espaces publics peuvent parfaitement être entrepris immédiatement sans expropriation.
Recourir à une DUP pour accélérer les acquisitions est un aveu d’échec pour l’aménageur, la SET, incapable de négocier efficacement depuis deux ans avec une quinzaine de propriétaires des murs et fonds de commerce concernés. A nos yeux, cette DUP n’est même pas forcément la solution optimale pour gagner du temps. L’expérience de la DUP tramway devrait faire réfléchir (cf. immeuble angle rue Charles Gille – Av. de Grammont qui a survécu trois ans à la DUP).
- Le périmètre concerné
Le dossier d’enquête proposé parle d’un « périmètre indicatif et schématique de la DUP ». Notre association s’interroge sur le contenu de cette formule. Comment ne pas s’étonner du choix des décideurs de réduire le périmètre concerné par cette enquête publique aux seuls îlots A B C V urbanisés en délaissant totalement la place Anatole France ? Ce choix nous semble inacceptable sur le plan patrimonial. Les responsables consultés (et décideurs cultivés) ne sont pas sans savoir qu’une place au passé aussi prestigieux de facture néo-classique tire l’essentiel de sa valeur de l’architecture qui l’entoure, d’où l’importance décisive de la volumétrie et de l’architecture des deux tours-hôtels situées directement sur cette place. Voudrait-on en finir avec l’existence même de la place Anatole France déjà défigurée par trop d’aménagements utilitaires que l’on ne s’y prendrait pas autrement. Il nous paraît également fâcheux qu’une enquête destinée à caractériser l’utilité publique du projet (à des fins d’expropriation) ait soustrait de son périmètre la plus grande partie de l’espace publique concerné.
- Pléthore et confusion des éléments graphiques
Le gros dossier proposé s’ajoute à ceux de deux enquêtes publiques précédentes traitant du même aménagement. Ils contiennent une multitude d’illustrations et d’éléments graphiques qui relèvent d’une volonté de mystification. Les pièces contiennent notamment des artifices, photomontages, truquages, effets spéciaux qui font que personne n’est capable d’imaginer l’aspect définitif du haut de la rue Nationale à l’issue de sa réhabilitation. Ce procédé nous semble d’une honnêteté intellectuelle douteuse : l’objectif n’est-il pas d’entretenir la confusion pour ensuite mieux imposer et vendre un projet donc les contours sont déjà secrètement connus ?
Nous nous inquiétons notamment de l’absence totale d’indication concernant l’aspect du front de Loire à l’issue des travaux envisagés. Curieusement, la seule pièce illustrant cet aspect (dans l’enquête de 2011-2012) a disparu dans les dossiers suivants. Sans doute craint-on que le projet soit retoqué par la mission Loire. Ce simple constat nous semble suffire à disqualifier le projet.
Pour combler cette lacune, nous nous permettons d’emprunter (avec son autorisation) deux illustrations issues de la déposition d’Alain Beyrand, qui propose un dispositif architectural qui répond mieux à la nature des lieux. Cf. dernière page.
- La qualité architecturale du projet ?
A la veille du lancement des travaux, autorisé par la présente enquête préalable à la DUP, les Tourangeaux n’ont qu’une pâle idée des constructions projetées, de leur qualité architecturale, des matériaux retenus… une fois encore, ils risquent d’être mis devant le fait accompli. Seule assurance : les deux bâtiments d’entrée (hôtels signaux urbains) obéiront aux gabarits inscrits au PSMV. Or ces derniers ne sont pas rassurants. On peut lire (page 73) « La hauteur des deux tours peut être augmentée afin d’offrir plus d’élancement, elle ne peut être réduite ». Ainsi, elles peuvent se révéler plus hautes que le clocher de l’église St Julien, mais elles ne peuvent pas être réduites à la hauteur des bâtiments préexistants.
Autre inquiétude : « Le maintien des pavillons dans leur gabarit actuel est incompatible avec le programme quantitatif des hôtels envisagés par la ville ». De ce fait, exit les enjeux patrimoniaux, les choix architecturaux retenus ne seront-ils pas ceux imposés par les chaînes hôtelières ?
Pour illustrations, se reporter à notre page aquavit37.fr/2014nationale.
- Des choix d’aménagements déjà contestés
En dépit des finasseries permettant d’accélérer le lancement des travaux d’aménagement du Haut de la rue Nationale, de nombreuses critiques et objections ont déjà été formulées.
- Un large rejet citoyen lors des enquêtes publiques précédentes :
- modification du PSMV 2011-2012
- révision-extension du PSMV de Tours 2013
La modification du PSMV initiée en 2011-2012 concernait l’ensemble des îlots Nord de la rue Nationale et la Place Anatole France. Restant pièce de référence, elle était reprise intégralement dans le PSMV 2013 sous forme d’OAP (Opération d’Aménagement et de Planification). Elle fixe les principes d’aménagement retenus : gabarit, altimétrie, limites d’implantation, règlement… Cette modification planifie aussi la requalification des îlots autour de l’école des Beaux-Arts et de l’Eglise Saint Julien, elle prévoit une densification du quartier avec construction de nouveaux logements et d’équipements commerciaux.
A l’issue de l’enquête publique, dans ses conclusions motivées, le commissaire-enquêteur constate une participation importante du public (73 dépositions écrites, dont celles de 6 associations). Il relève les « points récurrents suivants : manque de communication de la ville de Tours ; critiques de l’urbanisme envisagé ; diminution des espaces verts ; problèmes de l’intégration du projet au patrimoine UNESCO ». Il consacre d’importants développements à la minéralisation excessive résultant du projet, aux conséquences prévisibles de la densification et surtout aux critiques des choix architecturaux. Une majorité d’observations dénonce les conséquences des hauteurs excessives retenues pour les tours-hôtels, masquant totalement l’église Saint Julien. Il regrette même que d’autres choix de localisation n’aient pas été recherchés pour implanter ces hôtels, notamment en symétrie de la Bibliothèque ou avec des hauteurs inégales des deux constructions afin de préserver les angles de vue sur l’église. Il demande aussi que les projets architecturaux soient soumis au public avant travaux.
L’avis favorable à cette modification partielle du PSMV étant assorti de quatre recommandations (à caractère facultatif), et non de réserves (contraignantes), la mairie n’a aucunement tenu compte du résultat de l’enquête publique.
- Une contestation juridique en cours
Des critiques similaires furent formulées lors de l’enquête publique préalable à l’adoption du nouveau PSMV de Tours fin 2013. Dans ses observations, l’AQUAVIT dénonçait les conséquences prévisibles de la concomitance des deux procédures modification-révision du PSMV qui permettaient au futur promoteur de se libérer des nombreuses contraintes architecturales et végétales.
Dénonçant les conditions scandaleuses d’adoption du nouveau PSMV par le conseil municipal de Tours (20 décembre 2013), notre association a engagé un recours gracieux auprès de la Préfecture (le PSMV relevant de la compétence de l’Etat), puis, sans réponse de sa part, un recours contentieux auprès du Tribunal Administratif d’Orléans.
- Les réserves de l’Etat
Trois lignes seulement sur les observations de l’Etat portant sur cette modification du plan de sauvegarde dans le solide rapport-conclusion de M. le commissaire-enquêteur, c’est un peu court…
Le dossier d’enquête publique « Modification du PSMV haut de la rue Nationale » 2011-2012 mis à la disposition du public comportait l’avis de la Commission Nationale du Secteur Sauvegardé (daté du 26 mai 2011).
M. le commissaire-enquêteur fait remarquer que « le dossier ne comporte pas de document émanant du Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine » (STAP 37). Constat d’omission révélateur…
L’enquête publique portant sur la révision-extension du PSMV 2013 se révèle beaucoup plus instructive.
On y découvre les inquiétudes formulées par l’un des membres de la Commission Nationale des Secteurs Sauvegardés qui soulève un problème majeur quant à la solidité juridique du PSMV en cours de révision : « La question se pose du rapport que doivent entretenir les OAP par rapport aux dispositions réglementaires. Doit-on s’en servir comme une indication supplémentaire par rapport à l’application de la règle ou en faire un substitut à cette même règle ? Un approfondissement est nécessaire. ». Cela permettrait de jouer sur les deux tableaux. A l’arrivée, la victime serait le patrimoine…
En ce qui concerne la présente enquête 2014, un examen approfondi des observations de l’Etat (STAP, DREAL, Ministère de l’Ecologie) montre que celles-ci n’ont rien de dithyrambiques. Comme toujours dans ce type d’avis, il faut savoir lire les observations et rechercher le fond entre les lignes.
L’ABF, au nom du STAP 37, observe que « le projet a été élaboré en bonne concertation avec la ville de Tours, la SET et le STAP ». L’AQUAVIT est bien placée pourtant pour savoir qu’à Tours la mairie n’a pas l’habitude de se laisser dicter des choix par l’Administration mais plutôt par les préoccupations des grands groupes du BTP qui ont autant de considérations pour le patrimoine que la « Bande Noire » en d’autres temps de notre histoire.
Si M. l’Architecte des Bâtiments de France accorde son agrément préalable, c’est sous quatre réserves conséquentes :
- les deux bâtiments proue façade nord ne devront pas entrer en concurrence visuelle avec le clocher de l’église St Julien
- la percée urbaine sur le cœur d’îlot Ouest sera assurée par un alignement ouvert sur la rue Nationale
- l’implantation du pignon du bâtiment sud (îlot Est) devrait respecter l’alignement obligatoire du secteur sauvegardé pour assurer ainsi un dégagement suffisant du chevet de l’église St Julien.
- l’écriture architecturale de l’ensemble sera actuelle et contextuelle, conformément aux dispositions du PSMV
Ces réserves disqualifient totalement l’actuel projet d’aménagement soumis à consultation préalable de la DUP. Comment expliquer que celles-ci n’aient pas déjà conduit à une remise en cause profonde ?
Pour l’anecdote la demande officielle de la présente enquête publique a été formulée lors du conseil municipal du 20 décembre 2013, lors de cette même séance où fut ratifié le PSMV en parfaite méconnaissance du contenu du rapport du commissaire-enquêteur : celui-ci n’avait pas été annexé comme indiqué au dossier des délibérations.
De son côté, la DREAL rappelle l’importance patrimoniale du lieu « particulièrement sensible » et déplore le découplage des procédures d’aménagement des îlots A B C V et de la place Anatole France, qui devrait être soumis, le moment venu, à la procédure des sites classés. A nos yeux, il s’agit même d’un habile détricotage de l’ensemble du périmètre concerné destiné à gagner du temps et à se soustraire de toutes contraintes urbanistiques et architecturales.
A notre connaissance, la Commission départementale des sites et paysages n’a même pas été convoquée. Pour un projet d’une telle importance patrimoniale, il s’agit d’une faute de l’Etat qui refuse de prendre ses responsabilités. Ignorer l’existence même de cette Commission devient une fâcheuse habitude dans notre ville : elle n’avait pas été consultée lors de l’installation des attrape-soleil Buren de la place Choiseul ou de celle se l’infamant rhinocéros Audiard face à la gare fin 2013.
- Conformité avec l’inscription « Loire Patrimoine Mondial » ?
Nous rappelons que l’Etat est garant de la pérennité de cette inscription devant la communauté internationale. Comment comprendre que le lourd dossier d’enquête proposé ne contienne même pas l’avis de la Mission Loire ? A-t-il seulement été sollicité ?
Depuis 2009, l’UNESCO exige que chaque bien inscrit soit doté d’un plan de gestion. Celui pour le Val de Loire fut adopté le 15 novembre 2012. Ce projet s’inscrit dans le périmètre classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité au titre des « paysages culturels vivants ». La France s’est engagée en contrepartie de ce classement à préserver et améliorer la Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE) donc les caractéristiques exceptionnelles reconnues par la communauté internationale ayant motivé l’attribution de ce label. Celui-ci n’est pas définitif, il est remis en jeu périodiquement à la suite d’inspections.
Une des composantes majeures de la VUE tient à l’existence d’un paysage urbain spécifique marqué par l’horizontalité, organisé autour de fronts urbains édifiés face au fleuve royal, et reproduit sur l’ensemble de son parcours classé. Ces fronts urbains présentent une remarquable homogénéité tant en hauteur du bâti que dans les matériaux utilisés. Les maquettes incorporées au projet ne manquent pas d’inquiéter. La hauteur prévue des signaux urbains est hors de proportion visuellement tandis que l’incertitude demeure quant à leur composante architecturale. L’attribution du label UNESCO n’est pas un concours international d’architecture moderne. Quant aux matériaux utilisés, l’AQUAVIT aimerait au moins savoir si béton, goudron, aluminium, verre et plastique font partie des matériaux nobles reconnus. Et que dire des faîtages tronqués que l’on nous assène sur les plans de masse ?
- Et la concertation ?
L’équipe sortante a « bétonné » le projet par des engagements pris de longue date (SET, Eiffage…) et un « blindage » procédurier dont la présente enquête fait partie. L’AQUAVIT s’interroge sur le poids de ces contraintes dans l’empressement de la nouvelle équipe municipale à laisser poursuivre en l’état un projet pourtant rejeté par les citoyens et en dépit de ses engagements pré-électoraux.
Le maire sortant avait fait de l’onction électorale de 2008 l’argument massue pour la réalisation de son tramway. Il faut aujourd’hui que les nouveaux élus tirent les leçons du suffrage universel. L’échec de l’équipe sortante résulte de la multiplication de projets démesurés imposés aux citoyens, dont le réaménagement du Haut de la rue Nationale est un emblème.
Les Tourangeaux restent très attachés à leur patrimoine exceptionnel. Ils l’ont montré fin 1978 lors d’un référendum leur proposant un choix architectural (et de génie civil) pour la reconstruction du prestigieux pont de pierre. Ils s’étaient alors prononcés sans équivoque pour l’option la plus patrimoniale. L’AQUAVIT demande donc que les Tourangeaux soient consultés comme jury départageant le futur concours d’architecte préalable aux travaux.
A ce stade, ce projet nous semble engagé de façon irréversible sur des bases insupportables pour la pérennité du patrimoine de la ville. Seule cette ultime enquête publique permet d’y porter un coup d’arrêt. Nous demandons à M. le commissaire-enquêteur d’émettre un avis défavorable pour la présente enquête.
Le président,
François Louault
Ces deux schémas, sont extraits des dossiers de l'enquête publique de 2011-2012 (rapport de présentation pages 73 et 75). On remarque que l’église est davantage cachée sur le premier que sur le second, on peut considérer qu’elle est occultée.
Aucune vue de ce type n’est reprise dans la présente enquête 2014, alors que les emplacements et la volumétrie des nouveaux bâtiments n’ont pas changé.
Ce montage est réalisé à partir d’un schéma du dossier "Orientation d'aménagement" du PSMV de 2013 (page 47), auquel a été ajouté, au dessus de la flèche, un bâtiment qui remplacerait les deux tours-hôtels. Même s’il est placé plus au sud que l’église St Julien et s’il est plus profond (dans le sens nord avant-plan – sud arrière-plan), il contrebalance le volume de l’église en un ensemble harmonieux.
|